Description
Extrait
les grands aigles qui arrachent les machines aux nuages nous avons toi et moi les hautes allures sur les prés délaissés du secret leurs ombres apprivoisent nos mots quand ils partent en piqué zébrer le tableau du bel été alors tu t’allonges et tu dis la toile au ciel est la plus rare des puretés je voudrais être l’astre qui peint chaque jour crois-tu qu’il y a un devenir entre les hautes futaies alors je tombe au sol près de ta fine dentelle j’éclate de sourire mes mains tremblantes invitent ta silhouette et tu viens dans le soleil du juste offrir ton beau visage au chatoiement des herbes