Description
Les riches heures du cycliste ordinaire continuent de défiler… Voici une nouvelle échappée en solitaire (ou presque) d’Olivier Cousin au jour le jour (ou presque), sur le chemin de l’école où il se passe tant de choses qui ne ressemblent à rien (ou presque). À découvrir dans ces quarante-trois pédaleries poétiques (ou presque).
MON FRÈRE, CE VÉLO…
Mon frère, ce vélo,
il n’est pas pour toi, il n’est pas à toi.
Contrairement au poème de Baudelaire
qui fait de l’hypocrite lecteur son brother,
moi, je ne fais pas du premier cycliste qui passe
– surtout s’il va plus vite que moi –
mon frère, mon alter ego, pas même mon égal.
Je veux bien partager un bout de chemin,
mais pas l’intégralité de cet épuisant
épanouissement qui m’est offert sur ce vélo.