TIBERGHIEN Guy

Dictionnaire des idées soumises

Auteur : Guy TIBERGHIEN

Le langage médiatique, telles des œillères, réduit-il notre pensée ?

Après avoir consigné pendant de nombreuses années les mots et expressions récurrents entendus dans les médias, Guy Tiberghien nous offre ici une analyse précise de l’origine et du rôle de ces mots qui façonnent notre pensée à notre insu, révélant la direction unique qu’ils nous amènent à suivre. Comment, au travers des mots, le capitalisme formate nos actes et nos pensées et lessive notre conscience politique.

En se référant à de nombreuses figures intellectuelles tels que Noam Chomsky, Etienne de La Boétie, Hannah Arendt, Serge Halimi, ou encore Claude Hagège… cet ouvrage ouvre une multitude de portes vers la compréhension du processus de manipulation mis en œuvre dans le choix des mots fait par les pouvoirs médiatiques et politiques.

Le ton caustique et l’ironie employés dans les définitions permettent une lecture légère et agréable. L’écriture simple de cet ouvrage le rend abordable à tous, nul besoin d’être un universitaire pour comprendre le propos.

ISBN : 978-2-35082-398-0
Nombre de pages : 120p
Format : 14 x 21 cm

10,00

Description

PENSÉE — A la pensée, préférer toujours la bien-pensance. Dire, avec gravité, comme Pierre Moscovici que “le vieux fonds de pensée marxiste doit être toiletté”. Cela fait moderne et propre. Bien qu’il y ait de nombreuses raisons de penser, il y a encore plus de pensées sans raison. Pour disqualifier la pensée de votre contradicteur, dire avec dégoût : “Mais c’est de l’idéologie”. Très efficace. Noter que la pensée permise n’est pas une pensée mais un lieu commun, et elle devient vite une pensée unique. Soyez plus technologique et affirmez même : il nous faut un logiciel de pensée. Voir BIEN-PENSANCE, CORRECT (POLITIQUEMENT —)