Description
«Qu’elle se fasse oublier, c’est tout ce qui peut arriver de mieux.» Prononcée par la mère de Camille Claudel lorsqu’elle est internée en 1913, cette sentence résonne aujourd’hui comme une prophétie.
Sœur de Paul, maîtresse d’Auguste, enfermée trente ans à l’asile. C’est ce que l’histoire semble principalement retenir de la vie de la sculptrice pourtant si talentueuse. Exposée et célébrée par son époque, considérée par Rodin comme son égale, travailleuse acharnée, artiste aussi géniale et que déterminée, pourquoi tant de difficultés à voir aussi le beau dans sa trajectoire ?
« Vous m’accusez de m’être inspirée d’un dessin de Rodin pour ma Clotho. Je vous ferai remarquer
que je ne tire jamais mes œuvres que de moimême ayant plutôt trop d’idées que pas assez. »
Camille Claudel, 1864 – 1943
Charlotte Bals et Marina Buyse nous emmènent sur les traces de cette grande oubliée, menant
l’enquête avec autant de sérieux que d’humour.
Charlotte est écrivaine, Marina est comédienne. Elles sont amies. Ce texte est leur premier travail
à quatre mains.