Description
Extrait
Le temps de reprendre la route,
j’arrive
derrière le rideau des peupliers.
Nous courrons à notre rythme,
parlant à peine, réglant nos souffles,
martelant l’asphalte
ou la terre brune de nos foulées.
― C’est dur de reprendre après bientôt un an ―
Mais l’envie de battre à nouveau le ciel avec les jambes
pour déboucher soudain, dans l’herbe,
face au vent,
au détour d’un sentier, est toujours la plus forte.
Inutile de me dire de foncer vers le jour !