Description
Avec les Epistoles, J. Klépal dresse au fil du temps un grand miroir réflexif sur les périodes que nous traversons. Il lui importe autant de parler des petites choses du quotidien, que des événements qui marquent et bouleversent la société. Dans cette transmission il nous interpelle pour former avec lui une chaine de pensée, hors de l’anecdote et de la polémique. Chez lui la concordance des temps et des Epistoles est une affaire d’éthique. Il nous parle au présent, le passé n’est pas effaçable ; il est comme il le dit si bien « simplement du présent d’avant, tandis que le futur est un présent qui n’existe pas encore, à accueillir le moment venu. » Les
Epistoles sont une terre d’accueil. Un laboratoire intime qui questionne notre compréhension du monde.
Alain Nahum
Jean K. n’a pas perdu ce regard d’enfant étonné, ébahi, curieux, qui n’a pas laissé l’innocence battre en retraite, ce regard qui ne laisse pas la pensée s’encombrer de trop de doutes. Je me souviens d’une exposition parcourue ensemble, lui dans son fauteuil roulant, moi le poussant. Des cris, des onomatopées devant les œuvres. Il est comme ça, capable d’amour devant la création et capable d’agressivité devant l’art superflu. Il est parfois abrupt, dur, parce qu’il a une clairvoyance juvénile. Il aime rire aussi, il aime les coups de gueule, il se trompe parfois mais il nous fait toujours penser, c’est là l’essentiel.
Paul-André Pouderoux