Description
Extrait :
Notre père qui êtes aux cieux
Oubliez que nous sommes sur terre
Et que bientôt dessous nous coulerons.
Aussi vrai qu’elle est plate comme un œuf
Et verte comme un éléphant rose.
Il n’existe pas de paradis ni de cieux cruels
De vierges en chaleur ou d’anges en rut.
Prêts à se conjoindre à chacun de nos orifices…
Alors cessez de nous importuner avec ces fadaises.
De ravis de la crècheNotre père qui êtes aux cieux
Donnez-nous notre poésie du quotidien
Aussi inutile soit-elle. Nous ferons avec si peu
De chaque instant, celui de la beauté et du désir.
Donnez nous la force de foutre cul par dessus tête
L’ordre des souverains avec des simples mots.
Donnez-nous le choix de ne pas croire un instant
Ce qui se dit ici et maintenant…