Description
tu glisses vers une fin d’été lointaine,
une prairie comme un drap
lourd humide et vert, un château encore
un corps et un visage, interrogés de loin,
encore un étang
un rêve d’incendie.
où sont ces corps, nos corps d’enfants,
de vingt ans, de soixante
par quels trous de l’éventail passe
ce qui passait,
se transmettait
de nuit à nuit ?